Intervention de Martine Leguille-Balloy

Réunion du mercredi 27 mai 2020 à 10h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Leguille-Balloy :

Il se trouve que j'ai beaucoup milité en France pour l'ouverture des laboratoires de santé animale et de santé publique pour les tests, ce qui m'a permis d'être en relation avec les gens de l'Institut Pasteur, des centres nationaux de référence (CNR) et de bien d'autres scientifiques. J'ai pu, à cette occasion, comprendre quelque chose qui n'a pas forcément été dit pour le grand public. Pour les tests par polymérases (PCR), il y avait initialement deux cibles pour rechercher l'ARN. Il y a eu un changement pour la sérologie. Il y avait également une difficulté à identifier le seuil d'anticorps qui confère une immunité. Est-ce que, lorsque vous faites des tests PCR à l'Institut Pasteur de Dakar, vous recherchez les mêmes choses qu'en France ? Est-ce que vous avez constaté qu'il y avait une forme de virus qui peut muter, même si je ne suis pas sûre d'employer le terme adéquat ?

Un autre phénomène qui interroge les scientifiques est le fait que certaines régions ne soient pas touchées. Pensez-vous que certains facteurs, comme le climat, puissent expliquer que certaines régions soient plus touchées que d'autres ?

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