À travers votre discours, je vois trois points se dégager.
Le premier, que notre commission porte depuis longtemps, est qu'un changement de paradigme entre l'Europe et l'Afrique ainsi qu'entre l'Afrique et l'Europe est nécessaire. La mise en place d'un vrai partenariat est cruciale et constitue la vraie solution pour avancer ensemble car nous avons un destin commun.
Nous avons également besoin de véritables échanges de bonnes pratiques. Ce qu'on appelle le benchmarking est extrêmement important et nous ne le faisons pas suffisamment, même en Europe. Cela nécessite une évolution culturelle, un changement de culture, qui puisse nous faire réaliser que tout ce qui est fait chez soi n'est pas forcément parfait et qu'il est intéressant de regarder ce qui se fait ailleurs, à condition d'avoir d'analyses pertinentes. Je crois qu'il est important de mener ces échanges de bonnes pratiques non seulement au moment des crises mais de façon permanente. Une forme de coopération inédite est à travailler entre les pays du monde.
La troisième chose que je retiens, c'est que l'on a besoin que les aides au développement européennes ou françaises soient réorientées. Il faut que, dans le partenariat que nous avons, nous puissions favoriser la construction de systèmes de santé durables et résilients. C'est selon moi fondamental pour ne pas répondre uniquement aux crises mais aussi construire un système de santé durable sur le long terme.
Je vous laisse le mot de la fin monsieur le directeur.