. J'ai plusieurs questions. La première concerne les découvertes pétrolières et gazières en Méditerranée orientale. Je crois savoir que cela pourrait représenter un atout pour le Liban puisqu'il y a des champs de pétroles et de gaz dans les eaux libanaises. Je voudrais savoir ce que vous pensez des coups de force turcs, notamment vers Chypre. Comment le Liban peut-il garantir l'exploitation future de ces champs qui pourraient représenter une véritable richesse pour votre pays, qui a besoin de produire sur place et de changer la structure de son économie ? Est-ce que la chute du prix du pétrole ne gâche pas les possibilités d'exploitation ?
Le deuxième point concerne l'aide de la France dont vous avez beaucoup parlé. Je pense que vous n'avez ici que des avocats. Concrètement, qu'est-ce que nous pouvons faire en tant que membres de la commission des affaires étrangères pour pousser le gouvernement français à vous aider. Est-ce qu'il y a des points de blocages ? Est-ce qu'il y a des points d'attentes ?
Enfin, une remarque et une question sur la Syrie. Il est clair que la stabilisation de la situation en Syrie est vitale pour que les réfugiés, qui pèsent sur l'économie et la situation sociale de votre pays, puissent revenir en Syrie. J'ai toujours regretté la fermeture de l'ambassade de France en Syrie et la politique française à l'égard de Bachar el‑Assad. Il n'est pas parfait, loin de là, mais je ne vois pas qui il y aurait d'autre et surtout pas l'État islamique. J'aimerais savoir comment vous voyez la situation de Bachar el‑Assad. Est-ce que vous pensez que les choses peuvent s'améliorer ? J'aimerais que le Liban incite la France à reprendre une vraie relation avec la Syrie.