La crise de la covid s'est diffusée, et nous l'avons toutes et tous subi, dans le monde. Mais certaines populations l'ont subi encore plus fortement ; elles ont été victimes d'un deuxième virus qui est un virus social. Je veux parler des violences domestiques. Je veux parler de la condition des femmes pendant la crise, notamment en Amérique du Sud.
Comme l'a dit le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, le monde a connu une horrible flambée de violences domestiques pendant la crise. De nombreuses femmes et jeunes filles se sont retrouvées exposées à cette violence. De nombreux responsables se sont émus de cette situation. Les premières aides d'urgence ont été mises en place dans les pharmacies ou dans les magasins de proximité. Mais cela n'est pas suffisant, il faut continuer à réfléchir à de nouvelles aides. Alors pour y parvenir, pourriez-vous nous aider dans le diagnostic de la situation ? Disposez-vous de données actualisées sur le nombre de violences domestiques depuis le début de la crise ? Observe-t-on des différences entre les différents pays d'Amérique latine ? Quelles sont les protections les plus efficaces et dont nous pourrions soutenir une mise en œuvre massive ?