J'avais travaillé il y a quelques années sur la question des paradis fiscaux. Le projet de loi va dans le bon sens, à n'en pas douter. Les délais ont toutefois été évoqués. Le problème réside en effet dans la capacité du Botswana à répondre aux questions.
Ce type d'accord sera-t-il un pas symbolique, pour gagner du temps et sortir de la liste grise de l'Union européenne, sur laquelle le pays figure jusqu'au 31 août 2020, ou témoigne-t-il d'une réelle volonté ? Je suis incapable de l'apprécier. Seule notre représentation diplomatique sur place peut le dire. La question réside donc dans l'application de ces accords et leur suivi, soit par notre commission, soit par la commission des finances.