De tels accords sont l'occasion non seulement de réviser sa géographie en se rappelant que Gaborone est la capitale du Botswana mais aussi de se pencher sur les mécanismes à l'œuvre. Il s'écoule beaucoup de temps pour passer d'une inscription sur une liste grise ou noire à une désinscription. Je m'interroge donc sur la réactivité dont nous pourrions faire preuve si le Botswana passe de la liste grise à noire de l'Union européenne. La France pourrait-elle alors le réintégrer parmi les pays à risques ?
La crise sanitaire n'aura-t-elle pas pour incidence que le Botswana retourne vers de vieux démons, si le pays doit trouver d'autres activités que le tourisme pour attirer des investisseurs ?