Intervention de Sébastien Nadot

Réunion du mercredi 1er juillet 2020 à 9h35
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Nadot :

. Merci beaucoup, mes chers collègues, pour avoir rebondi sur ce que je vous avais dit d'une manière un peu vivifiante. Entendre Rodrigue Kokouendo parler des enfants et du problème de scolarisation et d'éducation au Cameroun, c'est un sujet qui me semble fondamental et sur lequel nous, parlementaires, avons vraiment quelque chose à dire et à faire. Pour être un peu pédagogique, parce que je sais que beaucoup de Camerounais nous regardent, il faut comprendre que nous avons des éventuelles dissensions entre parlementaires, mais qui sont liées à notre approche de ce que doit faire un parlementaire français au regard de la Constitution. Alors évidemment, cela a des conséquences sur notre mode d'intervention et sur nos relations avec les Camerounais.

Mais je crois que quelque chose est commun à tous les parlementaires, c'est la question des droits de l'homme. Le message de la libération d'Amadou Vamoulké et d'autres journalistes serait, du point de de vue de la France, un signal extrêmement fort. Parce que l'on sentirait que l'on partage des valeurs communes. Le Président de la République Emmanuel Macron est extrêmement soucieux de ces questions-là. Il l'a dit – et c'était un moment particulier, parce qu'il avait été pris au dépourvu au Salon de l'agriculture. Mais cette tradition française des droits de l'homme, ce ne sont pas que des mots. Il y a une vraie volonté derrière. Pour que l'on obtienne cela, il faut que nos interlocuteurs soient d'accord.

J'aimerais adresser un dernier message. Le Cameroun a une chance, c'est qu'il dispose d'une diaspora extrêmement cultivée, de haut niveau, qui a fait sa vie dans d'autres pays – aux États-Unis, au Canada, en Europe, etc. Cette diaspora doit aussi porter un message extrêmement pacifique. Ainsi, les Camerounais trouveront une aide de la part des parlementaires français, et uniquement dans ces conditions-là.

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