Intervention de Rodrigue Kokouendo

Réunion du mercredi 1er juillet 2020 à 9h35
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigue Kokouendo :

. Nous avons beaucoup parlé, je pense que c'est une première étape et que nous aurons l'opportunité d'effectuer d'autres missions, et de parler de la situation en Afrique centrale et en Afrique de l'Ouest. C'est un secteur auquel il faut prêter attention, parce que certains pays sont très déstabilisés, je parlerai de la Centrafrique, du Gabon, après les élections, et du Congo. Nous sommes dans une zone de turbulences et il faut faire attention à ce qui s'y passe.

En ce qui concerne le Cameroun, la paix n'est pas gagnée pour autant. En tant que parlementaires français, il reste encore à travailler sur certains sujets, et y associer, bien sûr, les parlementaires et l'exécutif camerounais. Pour ce qui est de la France, nous avons agi au moment où il le fallait, et aussi montré de l'intérêt pour la population camerounaise. Les interventions sur le massacre de Ngarbuh et sur l'affaire Wazizi ont montré que la France n'était pas indifférente à ce qui se passait au Cameroun. Pour que nos relations continuent à se passer dans de bonnes conditions, et Sébastien Nadot l'a bien dit à la fin de son intervention, il faudrait que les diasporas aident leur pays à la recherche de la paix. Nombreux sont les Camerounais qui veulent la paix. Nombreux sont ceux qui sont inquiets parce qu'ils ne veulent pas que leur pays sombre. Nous poursuivons le dialogue et le travail que nous a confié la commission, et nous continuerons à œuvrer pour retrouver ce dialogue permanent avec les autorités camerounaises.

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