. Dans votre rapport, vous mettez en avant des pratiques de modernisation, à la fois des pratiques d'intégration des outils informatiques et des pratiques à dimension humaine. Ce qui m'a paru assez embêtant, c'est le fait que les directions numériques des deux ministères ne se parlent pas. C'est quand même fâcheux car, quel que soit le niveau d'intégration des outils numériques, si on ne se parle pas, on n'y arrivera jamais.
Je voudrais souligner quelque chose que nous avons tous pu constater dans nos circonscriptions pendant la crise sanitaire. Nous avons observé l'incapacité des institutions à se mettre au niveau de ce que nous imposait la crise en termes d'efforts et d'adaptation. C'est terrible. Nous devons véritablement progresser sinon nous serons, à chaque début de crise, en situation d'arrêt complet et en incapacité d'assurer ce que l'on appelle le service public.
En tous les cas, s'agissant des passeports à l'étranger, je crois que vous avez posé les bases d'un travail qui, à mon sens, mériterait un prolongement avec la mise en place d'une veille pérenne pour assurer le suivi de la mise en œuvre de vos recommandations sur le terrain.