Monsieur le ministre, le déficit commercial avait diminué de 63 milliards d'euros à 59 milliards d'euros entre 2018 et 2019. Les entreprises françaises ont vendu pour 508 milliards d'euros de marchandises sur les marchés étrangers, soit une hausse de 3,3 %. Les ventes ont concerné en particulier les secteurs de l'aéronautique, de la pharmacie et du luxe. Malheureusement, la crise sanitaire a stoppé net la croissance de ces résultats encourageants. La filière du champagne, par exemple, a connu une baisse de -30 % de chiffre d'affaires, soit 1,5 milliard d'euros pour la Champagne. Cela représente 100 millions de bouteilles expédiées en moins. Il s'agit d'un secteur dans lequel une bouteille sur deux est expédiée à l'étranger. Nous avons pris connaissance de votre engagement dans le projet France relance et au nom du groupe Agir ensemble, je salue l'investissement de 247 millions d'euros effectué pour la période 2020-2022. Les premières mesures, dont les chèques export, seront mises en œuvre dès le mois d'octobre et les premiers dispositifs seront opérationnels le 1er janvier 2021.
Quelles seront les méthodes et la stratégie de la France en matière de politique commerciale dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne à compter de 2022 ? S'agissant des entreprises de droit étranger fondées par des Français, quel dispositif pourrait être proposé à court terme afin de soutenir ces ambassadeurs du rayonnement économique de la France ? Compte tenu de la crise, nombre d'entre eux pourraient bientôt se trouver dans une situation délicate. Enfin, pourriez-vous nous communiquer des précisions chiffrées concernant la démarche « de la fourche à la fourchette » ?