Mon propos s'inscrit dans la continuité de ceux d'Aina Kuric. En réponse à la volonté de l'État français de taxer les GAFAM, l'administration américaine a instauré en octobre 2019 une taxe de 25 % sur les vins français à l'export. Nous avons appris mi-août que cette taxe sera prolongée de six mois. Elle vient à la suite de plusieurs contraintes qui ont frappé la filière vins : la crise du COVID, mais aussi la crise politique de Hong-Kong, qui est l'une des plaques tournantes du commerce mondial du vin, ou encore la baisse des importations de Chine.
Je rappelle également que la filière vin est en France une filière d'excellence. L'intégralité de la production est effectuée sur le sol national, du foncier exploité jusqu'aux expéditions. La filière vin représente 12 milliards d'euros de contribution à l'export, 60 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an et 700 000 emplois. Face à la combinaison de ces facteurs évoqués, il est urgent d'agir, car l'économie réelle n'attend pas. J'ai bien noté que de mesures sont prévues afin de soutenir l'export également dans cette filière. Mais comment toutes ces aides parviendront-elles à ceux qui en ont besoin ? Les propositions et les plans d'actions ne sont pas rares. La difficulté est de décliner ces aides au plus près des citoyens dans le cadre de leur activité de commerce.