Monsieur le ministre, je m'associe à mes collègues pour saluer votre nomination qui illustre l'importance que ce Gouvernement accorde au commerce extérieur. Il n'existait plus de ministre dédié au commerce extérieur depuis 2014. L'ambitieux volet du plan de relance dédié au commerce extérieur traduit également la volonté de parier sur l'export et sur le développement international des entreprises afin de retrouver la croissance. Pour la majorité des entreprises, l'export s'effectue au sein de l'Union européenne et pour les plus petites entreprises, vers les pays frontaliers. C'est à ce titre que je souhaite vous interroger sur la future présidence française du Conseil de l'Union européenne. La France doit en effet occuper cette présidence au premier semestre 2022. La dernière fois, c'était en 2008. Dans le contexte actuel, nous mesurons bien l'utilité de nous coordonner avec nos partenaires européens. Je me félicite du plan de relance européen sur lequel se sont entendus les chefs d'État et de Gouvernement en juillet dernier. Il nous permet notamment d'agir avec notre plan national France relance. La présidence du Conseil de l'Union européenne est souvent pour le pays qui l'assume l'occasion de défendre les dossiers importants. Cela suppose bien entendu une concertation en amont avec nos partenaires afin de préparer au mieux cette échéance. Quels sujets entendez-vous porter en matière de commerce extérieur ? Ces objectifs sont-ils déjà définis ? Quelle sera votre méthode pour préparer cette présidence qui doit débuter dans une quinzaine de mois et dont le contenu sera sans doute impacté par la crise sanitaire et économique que nous connaissons ?