Intervention de Frédéric Petit

Réunion du mercredi 14 octobre 2020 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Mon voisin, qui vient de Normandie, et mon autre voisin, de Clermont-Ferrand, se demandent-ils si la Normandie et le Centre Val de Loire sont des contributeurs bruts au budget de l'Etat français ? Je ne le pense pas. C'est une question que l'on ne se pose même pas. J'ai beaucoup apprécié les propos de Jean-Louis Bourlanges : l'Europe n'est pas une épicerie.

Nous construisons l'Europe avec des pays qui en ont besoin aujourd'hui. Nous avons réussi à dépasser nombre de conflits. Ce n'est que dans les cimetières qu'on ne trouve pas de conflit car le conflit est normal entre des États qui ne sont pas pareils. Pour autant, nous ne sommes plus en guerre, nous négocions. Nous ne sommes pas semblables mais la Pologne est aussi chez nous. Le retour de la démocratie dans ces pays est un défi qui nous concerne tous. Varna, ce devrait être chez nous. Lisbonne est chez nous. Dès lors que l'on considère l'Europe comme une épicerie, on peut aligner comme on veut les chiffres du prélèvement européen, monsieur Dupont-Aignan. On peut jouer avec eux et les comparer pour se faire peur. Ils restent cependant assez modestes au regard de l'ampleur du projet.

En tout cas, cette façon d'aborder le débat m'est désagréable et me semble même dangereuse.

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