Le rapporteur pour avis, Jean François Mbaye, a cette année décidé d'étudier un aspect capital de la diplomatie environnementale : la gestion de la ressource en eau. Son rapport présente un état des lieux de cette ressource vitale dont la disponibilité est inégalement répartie dans le monde. Les enjeux politiques sont considérables et les tensions causées par le partage de cette ressource ou son accès s'aggravent.
L'exemple du bassin du Nil, retenu par Jean François Mbaye, est très significatif. La France peut et doit jouer un rôle dans l'accès à cette ressource mais également pour sa gestion durable.
L'accès à l'eau et à l'assainissement est devenu, en 2015, l'un des dix-sept objectifs de développement durable de l'agenda 2030 de l'Organisation des Nations unies. Notre diplomatie promeut activement la réalisation de cet objectif.
L'Agence française de développement a un rôle particulier à jouer. Elle dépense près de 1,3 milliard d'euros chaque année pour financer des projets d'accès à l'eau et d'assainissement. Cette somme a doublé en six ans, ce qui témoigne de la prise de conscience des enjeux diplomatiques et humains dans ce domaine. La France mobilise également son aide publique au développement dans le domaine de l'eau au travers de nombreuses coopérations décentralisées. M. le rapporteur pour avis nous expliquera cela en détails.