Intervention de Marion Lenne

Réunion du mercredi 14 octobre 2020 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Lenne :

Je remercie le rapporteur pour sa présentation, riche et dense, des défis de l'eau à l'échelle mondiale. Députée d'une circonscription où se trouvent de prestigieuses eaux minérales ainsi que le cluster eau lémanique Evian, je sais, comme vous, combien la préservation de la qualité de l'eau et de sa circularité constitue un enjeu sanitaire, socio-économique, environnemental et même patrimonial, majeur.

Ainsi, le quart sud-est de la France dépend du lac Léman, que nous partageons avec la Suisse, notamment pour l'alimentation en eau potable de la métropole de Lyon, la production d'électricité et de nombreux usages agricoles tout le long du Rhône jusqu'à son delta. Je salue le travail remarquable de l'Association pour la protection de l'impluvium de l'eau minérale Évian, l'APIEME, ainsi que de la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman, la CIPEL, commission intergouvernementale franco-suisse chargée de surveiller l'évolution de la qualité des eaux du lac Léman, du Rhône et de leurs affluents.

Trois personnes sur dix n'ont pas accès à une source d'eau potable sûre. La situation de pénurie en eau est une réalité quotidienne pour 40 % de la population mondiale. Consciente de cet enjeu, dès 2005, la France fait de l'eau et de l'assainissement sa première stratégie sectorielle de l'aide publique au développement. Depuis, elle les reconnaît comme secteur prioritaire. Le 24 février dernier, notre pays s'est également doté d'une stratégie internationale pour l'eau et l'assainissement sur la période allant de 2020 à 2030.

Monsieur le rapporteur pour avis, quelles sont les actions menées par la France à l'échelle internationale afin de développer les infrastructures et l'expertise de nos partenaires qui souffrent de la pollution de l'eau ? Le choléra, la typhoïde, le trachome transmis par l'eau souillée causent encore des ravages dans le monde entier, ce qui fait de l'assainissement une vraie question de santé publique.

En 2019, l'Agence française de développement a dépensé plus de 1 300 millions d'euros en faveur du secteur de l'eau et de l'assainissement. Pourriez-vous détailler l'usage qui a été fait de cette enveloppe dont l'importance témoigne de l'intérêt que nous portons à ce domaine.

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