Je me joins à mes collègues pour saluer la qualité du rapport, notamment au regard de l'évolution notamment des crédits dédiés aux Français de l'étranger et aux affaires consulaires.
La crise que nous traversons nous rappelle que le ministère de l'Europe et des affaires étrangères est aussi un ministère de service public. Il l'a démontré en mobilisant fortement ses équipes, qu'il s'agisse du centre de crise et de soutien ou la direction des Français à l'étranger, pour organiser les retours que tout le monde a cités et félicités. Il l'a également démontré en mettant en place les mesures de soutien financier que vous avez rappelées, destinées aux Français résidant à l'étranger, ou en venant au secours au réseau d'établissements scolaires français, très affecté par la crise. Il l'a aussi démontré en se mobilisant lors de la tragédie survenue à Beyrouth.
Je me réjouis donc du maintien des effectifs de ce ministère et je rappelle l'importance de notre réseau consulaire, qui maintient un lien essentiel avec nos 3,5 millions de concitoyens qui vivent à l'étranger. Je salue également la hausse de la dotation pour les affaires sociales en 2021, dans le programme 151.
La crise a-t-elle conduit à redéployer des emplois, notamment d'agents titulaires ou en CDI, dans le réseau de l'administration consulaire ? Ce sont ces personnels, particulièrement ceux qui sont en charge des aides sociales, qui sont en mesure de rencontrer et d'assister nos Français établis à l'étranger les plus fragilisés. Dans votre rapport, vous précisez que la crise sanitaire traversée ne met pas fin à l'exercice Action 2022, qui devrait se traduire par la suppression de 416 équivalents temps plein au sein de notre réseau. Pouvez-vous revenir sur les perspectives d'évolution des effectifs ?
Je me réjouis du report des 50 millions d'euros dédiés à l'aide sociale.