Le ministère des affaires étrangères avait commencé sa mutation numérique avant la crise. Mais celle-ci a montré ô combien elle était nécessaire et ô combien il fallait changer de braquet. Le sujet des compétences numériques est compliqué. Depuis l'année dernière, une direction numérique a été créée dans les ministères qui le souhaitaient. Le ministère des affaires étrangères s'en est saisi. Désormais, un ambassadeur gère le numérique accompagné d'un ingénieur. Le numérique comme un outil comme un autre. Il change les pratiques et l'organigramme. Il révolutionne ce ministère, dont le secrétaire général avait d'ailleurs informé notre commission qu'il mènerait ce changement numérique. La prise de conscience et la volonté sont là. Aussi le ministère s'est-il doté de compétences, la difficulté venant de la forte volatilité des profils.
Concernant l'aide sociale, la troisième loi de finances rectificative pour 2020 avait prévu 50 millions d'euros supplémentaires. Dans le PLF 2021, ces crédits sont encore augmentés de 2,9 millions, qui pourront être abondés au besoin.
S'agissant d'Action publique 2022, la volonté d'arrêter l'hémorragie de nos diplomates est réelle. Je pense qu'elle sera durable. On ne peut plus penser qu'en réduisant les effectifs, le réseau fonctionnera de la même façon.
Il n'est pas prévu de mettre des ordinateurs à disposition de ressortissants. Le plan du ministère concerne uniquement ses agents.
Les contributions représentent les deux tiers des crédits du programme 105 et restent stables, à 718 millions d'euros.