Je souhaite saluer, monsieur le rapporteur pour avis, la qualité de votre rapport, à la fois réaliste mais pas pessimiste, et qui propose une vision éclairante.
Nous ne pouvons que nous réjouir que les moyens de la diplomatie d'influence, qui est devenue un élément à part entière de la politique étrangère de la France, puissent progresser légèrement. Toutefois, du fait de la crise sanitaire notre réseau a beaucoup souffert, qu'il s'agisse de nos instituts français, de nos alliances ou encore de nos établissements d'enseignement français à l'étranger. Les incertitudes quant à la durée de la deuxième vague n'ont pas dissipé les doutes puisque, çà et là, des écoles n'ont pas pu reprendre leur enseignement en présentiel et que les alliances françaises, du fait de leur statut d'institution de droit local et bénéficiant de financements privés, ne pourront profiter des mêmes plans d'aide. Aussi, le modèle économique de nos institutions culturelles et académiques à l'étranger vous semble-t-il encore viable aujourd'hui ?
Comment voyez-vous l'évolution du rôle des ambassadeurs thématiques au Quai d'Orsay, dont certains peuvent se montrer essentiels, notamment pour notre diplomatie scientifique ?