Depuis dix ans, l'Union européenne s'est engagé, avec un certain nombre de pays qui sont à nos marges, comme j'aime à le dire, le Partenariat oriental. Le fait que le commissaire européen au commerce soit letton, les tensions avec la Turquie, la situation au Bélarus ou encore les relations entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie font de ce partenariat un enjeu important.
Il a débouché sur de grandes réussites. L'Europe a ainsi aidé plus de 100 000 PME. Parmi les vingt objectifs du Partenariat oriental, plusieurs étaient d'ordre économique : l'investissement, l'emploi régional, le numérique et les échanges commerciaux. Je puis en témoigner personnellement : les PME jouent un rôle important dans la lutte contre la corruption et pour l'État de droit. Si la Pologne a réussi, au cours des vingt dernières années, à se sortir un peu plus que d'autres de la corruption, c'est aussi grâce à son tissu de PME. Cet enjeu pourrait-il être à l'ordre du jour de votre prochaine réunion avec nos partenaires européens ?