Vous l'avez indiqué, les négociations entre Londres et Bruxelles semblent avancer, après une période de tension. Nous en avons d'ailleurs discuté la semaine dernière, avec l'éclairage de nos collègues Pierre-Henri Dumont et Alexandre Holroyd.
Le Royaume-Uni a annoncé son souhait de ne pas prolonger la période de transition, qui s'achève le 31 décembre 2020.
Parmi les points de blocage, je souhaiterais revenir sur la pêche, qui, manifestement, cristallise les tensions dans les négociations. Le Président de la République avait annoncé, lors de son arrivée au Conseil européen du 15 octobre, que les pêcheurs ne sauraient être les sacrifiés du Brexit. Il a dit également que la France était prête à une absence d'accord. Comment le Gouvernement pourrait-il venir en aide aux pêcheurs français, sachant que 30 % de notre pêche est réalisée dans les eaux britanniques ? Pour certains pêcheurs, en particulier dans les ports de Boulogne et de Lorient, la proportion s'élève même à 90 %.