Je me réjouis que vous ayez consacré une grande partie de votre intervention à la transition écologique : cela répond aux inquiétudes formulées par mes collègues ce matin.
Ma question concerne le « no deal », vers lequel nous nous dirigeons lentement, mais sûrement. Le Royaume-Uni est le premier excédent commercial de la France, son huitième fournisseur et son cinquième client à l'étranger. Pour les entreprises françaises importatrices ou exportatrices et leurs sous-traitants, la sortie du Royaume-Uni du marché unique a été évalué à 3 milliards d'euros par l'assureur-crédit Euler Hermes. Confirmez-vous ce chiffre ? Pour les entreprises qui vont garder ce marché, le « no deal » va se traduire par le rétablissement des formalités douanières, des droits de douane, des contrôles sanitaires et phytosanitaires, mais aussi par la remise en question du trafic routier et maritime. A-t-on une estimation, en pourcentage, du surcoût que cela représenterait pour nos entreprises ? Enfin, des dispositifs sont-ils prévus pour les accompagner, sur le plan juridique et financier ?