Merci pour cette présentation d'un rapport de longue haleine, qui a mobilisé notre commission au cours des derniers mois par de très nombreuses et instructives auditions.
Merci madame la présidente de nous avoir emmenés sur les chemins de l'excellence. Je parle de votre rapport, madame la présidente, qui permet d'explorer la façon dont le virus de la covid-19 a touché les divers pays étudiés et la façon dont ces pays y ont répliqué. Ce travail nous montre la complexité de la tâche et nous permet d'en tirer un certain nombre d'enseignements. Je vous saurai gré, madame la présidente, d'avoir permis aux groupes politiques de pouvoir verser leurs contributions à votre rapport, et je me permettrai quelques mentions de la contribution du groupe des députés Socialistes et apparentés.
Nous voyons d'un bon œil un certain nombre de recommandations portées par le rapport au plan national et proposées par la mission d'information dédiée à la gestion de l'épidémie, mais nous pensons que le niveau européen a une responsabilité particulière dans la gestion de la crise sanitaire. Il est heureux que la commission ait prévu la préparation de plans d'urgence harmonisés. L'un des enseignements de la crise sanitaire est la nécessité de devenir moins naïf vis-à-vis de nos entreprises stratégiques. Le groupe Socialiste avait proposé le 7 avril dernier une proposition de loi visant à étendre le régime d'autorisation préalable, pour faire en sorte que tout rachat d'entreprise stratégique par des investisseurs étrangers soit validé par le ministre chargé de l'économie. Que pensez-vous, madame la présidente, de cette piste ?