Monsieur le secrétaire d'Etat, j'espère vous accueillir bientôt en Bretagne, au port du Guilvinec, dans le Finistère sud.
La réforme du système des ressources propres, soutenue par le Président de la République dès 2017, est une grande avancée pour l'Union européenne car elle permettra de financer le plan de relance européen, sans en faire peser le remboursement sur les citoyens européens. Vous avez également souligné que les premiers versements du plan de relance seront conditionnés à l'adoption de la ratification des décisions approuvées par le Parlement européen. Bref, plus tôt les États ratifieront le dispositif des ressources propres, plus tôt nous bénéficierons des fonds du plan de relance, soit 40 milliards pour la France. Ces fonds sont nécessaires pour soutenir notre économie et préserver nos emplois.
La Commission européenne proposera avant l'été 2021 trois nouvelles ressources propres que nous devrons adopter en priorité pour qu'un accord soit trouvé sous la présidence française du Conseil de l'Union européenne, au premier semestre 2022. Comment la France prépare-t-elle cette présidence durant laquelle elle aura la lourde tâche de mener des négociations qui pourraient se heurter à la résistance de certains États ?