Intervention de Anne Genetet

Réunion du mercredi 13 janvier 2021 à 15h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

La clarté de vos propos, monsieur le secrétaire d'Etat, et les exemples concrets que vous avez cités, auront sans doute permis à ceux qui nous regardent de mieux saisir l'importance, pour l'Union européenne, de disposer de ressources propres.

Le 19 mai dernier, lors de la présentation du plan de relance, le Président de la République déclarait que l'Europe de la santé devait devenir une priorité. Or, l'adoption par le Parlement européen, en décembre dernier, du cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2027, montre que l'objectif, s'il est consacré, reste modeste. Alors que la Commission proposait de lui allouer une enveloppe de 9,4 milliards, le Conseil européen s'était accordé autour d'un montant bien moindre de 1,6 milliard. Finalement, l'Union européenne investira 5,1 milliards dans ce nouveau programme. C'est mieux mais nous restons sur notre faim.

Alors que les commandes de vaccins viennent d'être mutualisées et que nous avons pris conscience de l'importance de cette Europe de la santé, pourquoi ne pouvons-nous pas faire un plus grand effort ? Qui, parmi nos partenaires européens, s'y oppose ? Pourquoi ?

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