Comme le rapporteur, je regrette que notre commission soit régulièrement saisie des COM après que la moitié voire les trois quarts de leur parcours ont déjà été accomplis. Cette méthode me semble traduire un certain dédain envers le Parlement. Nous ne comptons pas beaucoup dans ces décisions. Certes, le parcours est long dans les services de l'État, qui doivent être consultés et apporter leur pierre à l'édifice ; mais notre propre rôle de parlementaires est limité à une case à cocher, parfois à la fin de l'exécution COM. Cela commence à bien faire et dans ces conditions, si j'avais pu voter au sein de notre commission, je me serais ralliée à l'abstention prônée par mon groupe.
Ma seconde remarque rejoint les observations faites hier au ministre de l'Europe et des affaires étrangères concernant la promotion de la politique française en matière de développement. Nous n'en sommes pas de bons ambassadeurs puisque, pour faire connaître les politiques financées par la France pour le développement du continent africain, on ne parle pas de la France mais de l'Agence française de développement. Si l'on souhaite améliorer la communication, il faut commencer par mettre en valeur soi-même ce que la France fait et non l'action d'agences.