Le groupe Socialistes et apparentés votera pour la publication du rapport, parce que la sagesse et l'expertise du rapporteur le méritent, parce que la qualité des programmes, des journalistes et des équipes de télévisions voués à s'adresser aux pays étrangers doit être soutenue et parce que le rapport indique clairement que les baisses de crédits ne peuvent pas continuer. La gravité de la situation est pleinement établie.
Je le dis au Gouvernement et aux membres de la commission appartenant à la majorité : nous sommes proches de la faute politique. Ici même, tout le monde se réjouissait hier de l'engagement du Président de la République en faveur de l'aide publique au développement. Mais la France, qui a un savoir-faire, n'a plus de faire-savoir. Faire, c'est bien ; savoir-faire, c'est très bien ; faire-savoir, on ne sait plus le faire !
Je dis clairement aux gouvernants actuels que la situation – dont ils ne sont pas les seuls responsables – confine à la faute politique internationale grave au regard du rang de notre pays.