L'AFD est à la fois un établissement public industriel et commercial et une société de financement ; c'est un vrai casse-tête juridique pour moi qui considère que l'enjeu de l'agro-international dont je suis spécialiste est de semer de bonnes graines dans des sols parfois très dégradés par de mauvaises pratiques agricoles. À la lecture du texte qui nous occupe et au regard des activités exercées, peut-on dire que l'Agence française de développement exerce un monopole, avec les conséquences que cela entraîne sur l'aide au développement française ? Sommes-nous confrontés parfois à une forme d'autodétermination abusive de certains EPIC, comme notre présidence de commission l'évoquait hier lors de l'audition du ministre Le Drian ? Comment y remédier ?