Il s'agit d'un amendement de repli, car je souhaite discuter de chacune de mes propositions.
S'agissant de la première, relative au respect par la France des résolutions de l'ONU, j'entends les explications du rapporteur, mais il est fondamental que la politique internationale de la France soit cohérente avec son aide publique au développement. Il n'est pas possible de valoriser le droit international humanitaire tout en s'opposant à son application au Sahara occidental occupé. Il n'est pas non plus envisageable de laisser Israël bafouer le droit international, jour après jour, sans proposer de sanctions. Il est tout aussi anormal que, depuis cinquante ans, la France ne respecte pas l'objectif de dépenser 0,7 % de son revenu national brut en aide publique au développement.
Dédier une partie du rapport au respect des engagements français sur la scène internationale serait bienvenu pour enrichir notre connaissance des positions françaises. Le rapporteur semble d'accord et il est important de rappeler au Gouvernement ses obligations. C'est aussi le rôle du Parlement.