Je souhaiterais évoquer une biodiversité beaucoup plus locale, puisqu'il s'agit du combat que je mène depuis maintenant trois ans et demi, à savoir l'implantation sur la commune de Deûlémont, à la frontière belge, d'un gigantesque frigidaire servant à l'exploitation de pommes de terre surgelées belges. J'ai eu plusieurs fois l'occasion d'échanger avec votre cabinet à ce sujet. Ce frigo impacte largement la commune. Il dégrade la biodiversité et la santé des riverains. C'est très inquiétant.
Du côté belge, un recours a été déposé, qui attend d'être étudié, et, du côté français, le préfet du Nord a fait part de son désaccord à la ministre belge de l'environnement. Malgré tout cela, malgré la mobilisation des élus et mes nombreuses interpellations auprès de vos prédécesseurs, les travaux sur la rive belge ont débuté et s'accélèrent.
Madame la secrétaire d'État, cette situation nous incite à agir rapidement, à l'échelle nationale et européenne. La préservation des zones humides est très importante. Comment le Gouvernement pourrait-il faire part de son opposition au projet ? Tout en coopérant avec les autorités belges et plus largement avec l'Union européenne, comment agir en matière de stratégie environnementale ? Madame la secrétaire d'État, avec le maire de Deûlémont, nous vous accueillerons avec grand plaisir si vous voulez voir les belles rives françaises de la Lys.