Il faut saluer ce compromis historique, entre un député de La République en Marche et un député communiste, entre l'Ille-et-Vilaine et la Seine-Maritime ! Monsieur le rapporteur, je vous remercie d'avoir parfaitement instruit la question européenne que je soulevais à partir de votre rapport. Vous n'avez rien dissimulé de la difficulté que nous rencontrons.
Le problème européen est simple : nous votons un projet de loi autorisant une ratification, mais celle-ci appartient au pouvoir exécutif. Une fois que nous l'aurons votée, le Gouvernement pourra la geler le temps qu'il l'estime nécessaire. Le fait que nous la votions est toutefois une marque d'intérêt pour la convention.
Quant à vos appréciations, elles semblent aller de la position de M. Lecoq – c'est bien mais ce n'est pas assez – et celle du rapporteur, selon lequel « mieux vaut allumer une bougie que maudire l'obscurité ».