Ce sujet a partie liée à l'histoire de notre pays, il est au cœur des enjeux de l'élection présidentielle et je suis surpris qu'un certain nombre de partis ne soient pas représentés dans cette discussion.
Je soutiens pleinement la décision du Président de la République de restreindre l'octroi de visas aux pays qui refusent le retour de leurs ressortissants après que ceux-ci ont fait l'objet d'une mesure d'éloignement du territoire. Ces États se moquent de nous et la récente déclaration de l'ambassadeur d'Algérie confine à l'ingérence.
J'en viens au bras de fer avec le Royaume-Uni. Les centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS) et, plus généralement, les sauveteurs en mer secourent des dizaines de personnes par jour. Cela ne peut plus durer !
Je suis en désaccord avec vous sur l'AME. En tant que médecin, j'estime qu'il vaut mieux soigner des clandestins plutôt que d'assister à la recrudescence de maladies, comme ce fut le cas pour la rougeole, il y a cinq ou six ans.
Je pense qu'il est essentiel de doubler les effectifs de la PAF.
La Turquie retient 4 millions de réfugiés sur son sol et obtient en échange 4 milliards de l'Europe. On connaîtra la même situation avec d'autres pays, en particulier des voisins de l'Afghanistan. Je partage vos conclusions sur ce sujet.
En tant que député de Grande-Synthe, je connais bien les problèmes migratoires que vous évoquez. Voilà quinze ans que cela dure. La situation des habitants s'est améliorée mais les migrants vivent dans des conditions abominables et les passeurs s'enrichissent au-delà de l'imaginable. Des réseaux de prostitution s'étendent. Cela ne peut pas continuer ainsi !
Le groupe socialiste s'abstiendra sur ces crédits.