Les ambitions sont fortes pour les six prochains mois sous présidence française de l'Union européenne. Quel équilibre la France pourra-t-elle trouver durant cette période en cas de positions divergentes avec celles de l'Union européenne ? Je pense au dernier arrêté relatif au CBD : la France s'est positionnée contre la vente des fleurs et des feuilles, alors que l'Union européenne et la Cour de justice ont demandé à tous les pays membres d'autoriser cette vente dès lors qu'aucune étude ne démontre l'existence de risques.
Quel tour vont prendre les relations entre l'Union européenne et l'Union africaine compte tenu des nouvelles puissances qui se sont installées sur le continent africain ces dernières années ? Les valeurs communes que vous évoquiez ne sont pas toujours partagées par la Russie et la Chine.
Enfin, à la suite de la présentation du rapport de Brigitte Liso et Frédérique Dumas sur les droits des femmes dans le monde et l'application de la convention d'Istanbul, de quels leviers supplémentaires pourrions-nous disposer durant la PFUE, pour donner plus de visibilité et de poids à cette cause ? La France la défendait déjà en son nom ; comment la défendrons-nous au titre de la présidence de l'Union européenne pour mobiliser les États-membres qui ne veulent pas ratifier la convention ou l'ont ratifiée mais ne la respectent pas pleinement ?