Acceptons l'augure de ce momentum, qui n'est peut-être pas historique mais qui est le bienvenu, surtout pour un pays qui pâtit, hélas ! du déficit commercial que l'on sait.
S'agissant de la pêche maritime, vous avez indiqué que l'Inde campait sur des positions très dures. Pouvez-vous nous apporter des précisions sur ce point et indiquer si cela a des conséquences sur nos capacités de pêche dans l'océan Indien, que ce soit à La Réunion ou à Mayotte ?
Par ailleurs, pouvez-vous nous en dire plus à propos des discussions concernant les mesures extraterritoriales mises en œuvre par les États-Unis ? Quels sont nos alliés dans cette affaire ? Quelles sont les réticences américaines ?
En matière d'ouverture des marchés publics, il est certain que les Européens sont dans la situation du marquis de Montespan, c'est-à-dire cocufiés ! Nos marchés publics sont ouverts à 95 % tandis que ceux du Japon et des États-Unis le sont à hauteur de 30 % et que ceux de la Chine nous sont complètement fermés. Peut-on nourrir des espoirs dans ce domaine ?
Enfin, lors du déplacement d'une délégation de notre commission en Espagne, nos amis Espagnols ont souligné leur attachement au Mercosur, alors que le projet d'accord de l'UE avec ce dernier suscite de nombreuses réserves en France. Où en sommes-nous de ce projet ?