Le groupe Socialistes et apparentés est très préoccupé par l'approche très libre-échangiste du Gouvernement, qui semble ne rien avoir appris de la crise sanitaire majeure que nous traversons et de ses conséquences.
À quelques jours du Conseil qui réunira vos homologues de l'Union européenne, je souhaite saisir l'opportunité de votre audition pour rappeler que les députés de notre groupe ne peuvent soutenir les multiples accords de libre-échange voulus et négociés sans transparence par la Commission européenne. En effet, ils nous semblent contradictoires avec les objectifs de juste échange ; la libéralisation du commerce est une solution illusoire et erronée.
Alors que l'UE est en panne de projets – notamment du fait des divergences de vues entre la France et l'Allemagne sur la nécessité d'un approfondissement –, les libéraux ne cessent de vouloir limiter l'ambition européenne à une simple zone de libre-échange. Or cette stratégie est une impasse, comme en témoigne le déficit record que devrait atteindre notre balance commerciale en 2021.
Pourtant, nos travaux pendant la pandémie avaient convergé vers la nécessité d'une relocalisation des productions stratégiques, relocalisation qui tarde manifestement à se concrétiser. Quelles sont les priorités fixées par la PFUE pour parvenir à cet objectif ?