Le moins que je puisse dire, c'est que vous n'avez pas décrit la Russie comme un partenaire fiable ! Il ne s'agit pas pour moi de relativiser, néanmoins, comment jugez‑vous l'impact de la contraction du PIB ? En effet, ce dernier à deux implications. D'une part, une diminution forte du revenu par habitant – une partie de la population russe préférerait peut-être que les investissements dans des opérations extérieures servent plutôt à développer la qualité de vie, qui n'est pas des meilleures au regard des standards occidentaux, voire dans le monde en général. Quelle vision peut avoir l'opinion publique, une population parfois démunie, par rapport à ces velléités guerrières russes à l'extérieur de ses frontières ? D'autre part, cette contraction du PIB n'a-t-elle pas entraîné une contraction du budget de la Défense ? Ne surestimons-nous pas les capacités militaires et opérationnelles de la Russie ?