Ces derniers mois, j'ai eu l'honneur de co-rapporter la mission d'information parlementaire relative au suivi des blessés. Je sais que nous partageons de nombreux constats et certaines préconisations pour améliorer la prise en charge de nos militaires blessés. Dans votre rapport, vous soulignez, comme nous, l'excellence de la médecine des forces françaises. Vous mettez en avant la grande capacité de nos services de santé des armées à prendre en charge les blessures en opération et la nécessité de continuer à soutenir le service de santé des armées (SSA).
Le SSA fait face aux mêmes enjeux que la médecine civile. Le nombre de médecins est en diminution. Certaines spécialités manquent de personnel. Les formations sont nécessairement longues. Compte tenu de ce contexte et des évolutions que vous évoquez, avec notamment le rapprochement essentiel avec la médecine civile, quel regard portez-vous sur les conditions actuelles d'exercice des personnels du SSA ?
Nous partageons le constat qu'il existe un mur administratif qui pèse sur nos militaires blessés et leurs familles. La numérisation des procédures est une avancée majeure pour solliciter les démarches et vous le soulignez. Pour vous, quels sont les autres leviers que nous devrions activer pour faciliter les démarches administratives des militaires blessés ?
Enfin, la sortie de l'institution des militaires blessés et leur reconversion est un enjeu sur lequel il y a une prise de conscience effective ces dernières années. Quel regard portez‑vous sur les mécanismes de reconversion et de réadaptation actuels ?