Comme chaque année, je tiens à saluer la qualité de la Revue annuelle de la condition militaire produite par votre Haut Comité. Il s'agit effectivement d'une mine précieuse d'informations qualitatives et quantitatives sur l'état de nos armées et sur ceux qui la composent.
Mes collègues ont posé des questions sur la santé. Personnellement, dans votre rapport, j'ai été attentif au fait que beaucoup de militaires, de plus en plus de militaires, arrêtent leur contrat. Vous indiquez également que les besoins de recrutement sont accentués par l'ampleur des dénonciations. Quand on regarde, effectivement, le pourcentage est passé de 23,5 % en 2013 à 30 % en 2018. Pouvez-vous nous l'expliquer ? Avez-vous des raisons objectives qui expliquent que ce taux de dénonciation passe de 23 à 30 % ? La question de la fidélisation se pose une nouvelle fois. À plusieurs reprises, les chefs de corps posent cette question, rappellent que c'est important de fidéliser les militaires et on a un taux relativement important de dénonciations, notamment dans l'armée de Terre.