Monsieur le président, j'ai échangé il y a quelques jours avec des officiers supérieurs qui ont attiré mon attention sur une forme de non-recours des militaires aux dispositifs dont ils pourraient bénéficier, comme on peut le constater dans le civil, que ces dispositifs soient issus du plan famille, par exemple la carte famille et le fait que le conjoint et les enfants puissent maintenant voyager même sans la présence du militaire, mais aussi pour des dispositifs plus anciens de type mot incompris. Cette notion de non-recours est-elle quelque chose que vous avez pu regarder, étudier ? Comment pouvons-nous lutter contre cela ?
Deuxième question : pourriez-vous revenir sur la question que vous avez abordée des différents statuts suite au décès, mort pour la France, mort en service, etc. ainsi que sur la question de la préparation opérationnelle ? Nous sommes en effet régulièrement sollicités, y compris par des familles de militaires qui ont été tués en opération. Vous évoquiez aussi l'extension de la notion de périmètre de l'opération extérieure. Allez-vous jusque-là et sinon, pourquoi ?