Ma question est à la fois celle d'une commissaire à la défense et celle d'une soignante. Les personnels de santé du Grand-Est et de l'Île-de-France étant confrontés à des décès massifs en réanimation, je me demande si l'armée de terre, qui a fait ses preuves dans la prévention du risque post-traumatique, ne pourrait pas être aux avant-postes dans la création de sas de protection du stress post-traumatique. Ce dispositif a fait ses preuves sur nos soldats revenant de mission ; nos soignants pourraient ainsi passer d'un sas de mort à un sas de vie.