Notre base industrielle et technologique de défense (BITD) a plus que jamais besoin de la commande publique. Les responsables des différents groupements de l'armement prônent une relance appuyée notamment sur la recherche et développement. Cependant, deux grandes menaces guettent ce projet : d'une part, l'absence de débouchés futurs dans un contexte de concurrence exacerbée et de réduction des commandes publiques et privées ; d'autre part, le risque que ces leviers de financement n'atteignent pas que les entreprises françaises.
Pour parer au risque d'un choc de demande, faut-il élargir les compétences de la DGA ? Le cas échéant, quels sont les moyens dont elle devra disposer pour supporter cette casquette supplémentaire de conseil au développement ?
Pour mieux cibler les entreprises françaises, la DGA et l'AID sont-elles en mesure de se rapprocher des collectivités territoriales pour imaginer une déclinaison plus locale des appels à projets ?