Les questions portant sur la sécurité sanitaire mettent en évidence celle de la dépendance au numérique, comme le montrent les débats sur l'application StopCovid ou la gestion quotidienne des dadas sur le virus. Sur ce dernier point, il semble que l'offre nationale et européenne soit lacunaire : pour le traitement massif de données, nous dépendons de l'offre étrangère, notamment de la société Palantir, proche des autorités américaines. La crise sanitaire actuelle ne rappelle-t-elle pas la nécessité de disposer d'un service alternatif souverain, ou du moins européen, qui nous permettrait de garder le complet contrôle des données de santé, aussi sensibles que les données de sécurité intérieure ?