Je suis un ancien infirmier de la marine, mais également l'ancien maire d'une commune voisine d'un des premiers clusters bretons, dans le Morbihan. Notre perception de la crise était, alors, totalement différente. J'imagine bien la situation au moment de l'arrivée du Charles-de-Gaulle dans le Finistère, qui n'était pas encore atteint par l'épidémie. Il est facile de refaire l'histoire après coup.
Je m'interroge sur la vitesse à laquelle le virus a pu se propager au sein du Charles‑de‑Gaulle. L'enquête épidémiologique a-t-elle aidé à le comprendre ? Doit-on en conclure qu'il faut revoir les règles d'hygiène et les procédures à bord, voire la conception des bateaux ?