Je souhaite préciser que l'alerte précoce a été rendue publique et partagée entre tous les acteurs, sans distorsion de l'information. Un réseau existe entre les armées, le ministère de la santé et celui de l'Europe et des affaires étrangères, qui nous a permis de partager les outils de veille sanitaire et d'échanger des informations.
Des échanges ont également eu lieu entre services de santé. Dans le cadre du comité des chefs de services de santé de l'OTAN, à Bruxelles, de très nombreux groupes de travail – comme le Force Health Protection – réunissent plusieurs fois par an des experts pour partager des informations. Quant à savoir si d'autres armées ont mieux été protégées et détectées, le retour d'expérience nous le dira. Toute comparaison devra nécessairement prendre en considération les variations dans les stratégies retenues par les différentes nations.