Je m'associe aux compliments que les ministres ont adressés à nos militaires et à nos personnels civils, qui ont eu un comportement exemplaire pendant la pandémie.
Il est essentiel de faire participer l'industrie de défense, qui rassemble 4 000 petites entreprises et 13 % de l'emploi industriel, à la relance de l'économie. Cette dernière doit également se faire en lien avec l'Europe. Des projets communs peuvent y contribuer, comme le drone de moyenne altitude et de longue endurance (MALE) européen, dit « Eurodrone ». Mi-mai, vous avez indiqué, Madame la ministre, que le dialogue se poursuivait avec les industriels. Il semblerait que les divergences persistent entre les trois entreprises mobilisées sur ce projet – Airbus, chef de file, Dassault Aviation et Leonardo. Il faut insister sur l'importance de ces équipements sur les théâtres d'opérations et sur notre dépendance à ces technologies. Peut-on envisager un déblocage de ce dossier ?
Par ailleurs, une Coopération structurée permanente et un fonds européen de défense ont été lancés. Quelle est votre vision des choses en la matière ? Le Fonds européen a vu sa dotation, initialement fixée à 11,5 milliards d'euros, amputée de 2 milliards d'euros. Or, la relance économique peut être renforcée par une coopération européenne accrue.