Madame la ministre, lors de votre récent déplacement à Brest, vous avez pu inspecter les travaux des équipes brestoises de la marine nationale, de la DGA et de Thalès sur le système de lutte anti-mines marines du futur (SLAMF), qui articule des bateaux, des drones de surface, des gros drones de détection, ainsi que des drones plus petits de caractérisation et de destruction des mines.
Nous le savons tous, la guerre anti-mines est indispensable à notre tactique de dissuasion. Elle est de plus en plus nécessaire dans les conflits actuels, comme l'a montré l'actualité récente dans le détroit de Bab-el-Mandeb. Les mines restent des armes de fabrication et d'utilisation simples, ce qui les rend attractives pour les groupes terroristes.
Vous avez annoncé à Brest la commande prochaine de quatre systèmes de drones, conformément à la LPM. Quel est votre état d'esprit concernant cette coopération franco-britannique ? Vous avez précisé récemment que la commande se concrétisera « si les démonstrations techniques et les négociations se poursuivent tel que nous l'avons prévu ». Au vu de la situation en Grande-Bretagne et du Brexit qui se profile, avez-vous toujours pleine confiance dans l'engagement des autorités britanniques à aller au bout de ce programme ?