À l'occasion d'une passionnante table ronde, nous avons compris que nos armées devaient évoluer pour répondre aux enjeux de demain et aux nouvelles menaces. Le domaine aérien se prépare à une mutation profonde - dans le ciel aussi, nos capacités opérationnelles doivent répondre à des besoins de masse. Mais la technologie, toujours plus évoluée, augmente les coûts et réduit nos marges de manœuvre. Le retour de la haute intensité nous interroge. Nos opérations de maintenance doivent être prévues dès la conception, comme ce fut le cas pour le Lynx marine. Jusqu'où miser sur des aéronefs de plus en plus sophistiqués ? Ne peut-on pas s'orienter, comme aux États-Unis, vers une combinaison de haute technologie et d'appareils d'ancienne génération dont la production serait maintenue ? Un matériel plus rustique répondant néanmoins aux besoins doit être plus simple à entretenir en opération.