Nous sommes heureux, au sein du groupe MODEM et apparentés, de votre maintien à la tête du ministère des armées, et demeurons à vos côtés.
Du fait de la baisse de la demande civile, de nombreux avionneurs et sous-traitants voient leurs commandes décroître. Les estimations sont-elles similaires pour les commandes aéronautiques militaires – avions comme hélicoptères ? Cette situation aura-t-elle une incidence sur le prix d'achat de nos équipements auprès des industriels, compte tenu de la baisse des économies d'échelle ? Le cas échéant, quelle politique de soutien doit-elle être envisagée à l'exportation et pour renforcer la BITD à l'échelle européenne ? En effet, la commande publique et le plan aéronautique français, s'ils doivent être ardemment soutenus, ne résoudront pas à eux seuls les difficultés de nos fleurons.
Par ailleurs, l'estimation à la baisse des masses financières à l'import de plusieurs pays – c'est le cas de l'Inde, pour les Rafale – révèle-t-elle un risque de substitution de matériels hautement qualitatifs et chers, que nous produisons, par du matériel sur étagère ou de niveau technologique moindre, de nature à favoriser des concurrents étrangers dans des gammes où nous sommes absents ?