Madame la ministre, bien que je n'aie pas l'honneur de vous connaître aussi bien que mes collègues, je vous adresse à mon tour mes félicitations pour votre maintien à ce poste difficile. J'ai apprécié la clarté de vos explications, ainsi que la passion, perceptible dans vos propos, avec laquelle vous menez à bien votre mission.
En ma qualité de député, il me paraît légitime de m'interroger sur le caractère constitutionnel de cette réunion, comme de celles qui se tiendront jusqu'à ce que M. le Premier ministre tienne son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale. Je ne suis pas certain que cette condition soit remplie, mais peu importe.
Madame la ministre, je suis de plus en plus surpris, à chacune des interventions de vos chefs d'état-major, du niveau d'agressivité qui gagne la Méditerranée orientale. Vous avez déjà indiqué la réaction de la France à l'acte très inamical que nous avons subi. Vous avez aussi affirmé que la solution, dans cette région, ne passerait pas uniquement par les armes. Qu'est-ce qui vous fait penser qu'il pourrait exister une autre voie ?