Le rapport montre un secteur naval en forte hausse. Sa part dans les prises de commandes, d'ordinaire de 10 %, atteint presque 50 % cette année. Il convient de souligner que le programme de renouvellement des bâtiments chasseurs de mines belges et néerlandais, piloté par la Belgique, représente à lui seul 40 % des commandes du secteur. Il serait intéressant de se projeter au-delà de 2019, pour savoir si les performances du secteur à l'exportation peuvent se poursuivre, sachant que, dans ce domaine, la concurrence, est forte entre les pays de l'Union européenne.
Naval Group se trouve toujours dans la phase de négociation pour certains contrats qui devraient être signés en 2021 et 2022 : trois frégates doivent être livrées à la Grèce, quatre sous-marins aux Pays-Bas et quatre corvettes à la Roumanie. Quelle part l'État prend-il dans ces négociations ? Participe-t-il aux discussions ?
Enfin, l'industrie navale européenne doit se consolider, mais selon quel périmètre et à quelle échéance ?