Général, je suis heureux de vous avoir entendu parler des ressources spatiales alors que notre présentation de rapport et nos auditions avec Olivier Becht, avaient suscité une certaine réticence et quelques moqueries… Nous y avions mis l'accent sur le défi de la surveillance de l'espace : compte tenu de la prolifération des moyens spatiaux en orbite et de leur capacité de manœuvre croissante, la surveillance de l'espace requiert des capacités de traitement croissantes. Lors de notre visite à la base de Mont Verdun, le lieutenant-colonel Thierry Cattaneo observait que le territoire français était survolé environ dix mille fois par jour par des objets spatiaux. Parallèlement, la prolifération des débris conduit à multiplier le nombre des objets à surveiller : au moment de la publication de notre rapport, le catalogue américain recensait 20 000 objets ; il pourrait en recenser 300 000 quand la précision des outils de surveillance américains atteindra un centimètre. Quelle est la position de la France et quelles sont les innovations en matière de surveillance des objets et des débris ?
Enfin, la lune redevient attractive : les Chinois sont sur la face cachée. Envisagez-vous de recourir à des satellites pour surveiller les activités lunaires ?